Nade PROEVA Université Sts. Cyrille et Méthode, Faculté de Philosophie
Skopje, République de Macédoine
Sur l’iconographie des stèles funéraires du type Tikveš en Macédoine à l’époque romaine
Résumé - n’est pas bonne - n’est pas méthodologiquement acceptable. De plus, ce n’est pas sérieux. Traiter les monuments partiellement – à partir de certains éléments et en négligeant d’autres – , est une mauvaise méthode, car avec l’analyse partielle on n’arrive qu’à des conclusions erronées. Or, il est reconnu que la bonne méthode scientifique signifie analyser les monuments comme un tout, où l’inscription, ensemble avec les données onomastiques, représente un élément important. Les noms des défunts montrent leur appartenance ethnique (autochtones ou colons romains), l’appartenance sociale et culturelle et les voies des influences et des interactions culturelles - j’avais montré que, outre la langue grecque, les étrangers en Macédoine avaient adopté l’iconographie locale.76 Les épitaphes de ces stèles ne contiennent aucun indice, formules ou autre, de leur appartenance manichéene. Même un aperçu superficiel des inscriptions de nos stèles montre qu’elles se situent dans la bonne tradition romaine: presque tous les épitaphes se terminent avec mnemes harin, la formule la plus banale de l’épigraphie funéraire avant l’époque chrétienne. Les immigrés Mineure qui, selon l’auteur de la théorie manichéene, auraient non seulement propagé cette doctrine en Macédoine,77 mais aussi imposé le choix des pierres,78 ne sont pas non plus, attestés explicitement dans la région de Tikveš. Et encore, parler de symbolisme funéraire sans mentionner les travaux de F. Cumont,89, 90 maître des études symbolistes, montre une méconnaissance complète du sujet ou un rejet complet des résultats de nos prédécesseurs ce qui voudrait dire que tout commence avec nous. Pour bien faire il est nécessaire d’étudier l’iconographie de ces monuments dans les milieux naturel, économique et cultuel où ils étaient créés. Avec un tel approche je suis arrivée a montré qu’avec cette iconographie on exprimé l’heroïsation des défunts.
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